Comment s’appellent les cloches de la Cathédrale Notre-Dame de Paris ?

Entre la terre et le ciel…

La Cathédrale Notre-Dame de Paris est bien plus qu’un haut lieu de la religion chrétienne : elle est un héritage que nous ont laissé nos ancêtres. C’est d’ailleurs le sens du mot patrimoine. Admirée et chérie par les visiteurs du monde entier, croyants ou non-croyants, on y voit le signe paisible d’un passé tourné vers l’avenir. Dressée en équilibre entre la terre et le ciel, elle porte la trace de notre histoire et de notre humanité.

Quand les pierres et les cloches sont les témoins de l’Histoire

Gravement blessée au cours d’un incendie dont les enfants se souviennent, elle n’en est pas à sa première catastrophe : théâtre de la Révolution, elle a vu de nombreux « vandals » détruire les statues des rois bibliques qui couvraient ses murs. Elle a été alors rebaptisée « Temple de la Raison » et on y organisait des processions et des fêtes en l’honneur de la Liberté !

À cette époque, le métal manquait pour fabriquer des armes et des munitions. On décide donc de fondre les objets en métal. Les cloches, à l’exception de la plus grosse qui est décidément trop lourde (13 tonnes !) pour être déplacée, sont fondues et transformées en canons. Heureusement, quelques sauvetages sont possible : les tuyaux de l’orgue ne seront pas transformés en armes, grâce à l’organiste qui a la bonne idée de jouer sur son instrument la Marseillaise et des chants révolutionnaires ! Cela avait tellement d’allure lors des fêtes données en l’honneur de la Liberté qu’il fut décidé de conserver l’orgue !

Depuis, la Cathédrale a été le témoin des guerres, des drames et des bonheurs. On y a célébré le retour des soldats et la paix retrouvée, et elle a été le théâtre de cérémonies nationales.

Le terrible incendie de 2019 nous a montré une chose magnifique : nous allons reconstruire cette Cathédrale ! Le monde entier s’est mobilisé dans un élan spectaculaire pour sauver ce que la Cathédrale symbolise : un rêve de lumière que les hommes du passé ont rendu possible et que nous souhaitons transmettre aux hommes de demain.

DING ! DONG ! Qui est là ?

Les cloches de la Cathédrale Notre-Dame sonnent pour marquer le temps, à l’occasion des fêtes religieuses et pour célébrer des événements historiques. La plus grosse cloche, que l’on appelle le Bourdon, sonne rarement et uniquement en de grandes occasions. Récemment, elle a sonné en signe d’espoir de paix en Ukraine.

Les 10 plus grosses cloches de la cathédrale (qui en comptait 21 avant l’incendie de 2019) sont suspendues dans les deux grandes tours de la façade. Ces tours sont très caractéristiques de l’architecture gothique, dont Notre-Dame est l’un des plus beaux exemples.

Savez-vous que ces cloches portent des noms ? Chacune fait référence à un personnage biblique ou à des personnalités qui ont marqué la vie de la cathédrale. Et chaque cloche joue une note différente: plus elle est gosse, plus elle sonne grave.

Devine…

Grâce à ces indices, devine le nom de chacune des 10 grosses cloches de la Cathédrale Notre-Dame !

Cathédrale Notre-Dame et les cloches
C’est cadeau: cliquez sur l’image pour l’imprimer!

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Depuis 2014, Little io s’engage en faveur de la culture et des enfants. Nous avons créé une proposition culturelle unique, offrant aux enfants des aventures joyeuses et épanouissantes, à vivre en famille, à l’école ou dans des lieux culturels, en compagnie des grands héros mythologiques, historiques ou littéraires.
 
Nos ateliers sont accessibles partout et tout le temps, grâce à nos kits clés en mains : tout ce qu’il faut pour apprendre, comprendre et s’amuser autour de l’art et des grands mythes.
 
Partagez un atelier en famille, à la maison, en vous appuyant sur nos kits : des livres d’art à hauteur d’enfant, des vidéos documentaires sur les mythes et l’histoire de l’art, des jeux interactifs pour jouer et dialoguer avec vos enfants, et un livret à imprimer pour garder une trace de cette expérience culturelle joyeuse et épanouissante.

 

C’est quoi l’histoire du nez de Cléopâtre ?

Elle a un joli nez, nous dit Astérix ! Mais d’où vient cette histoire, et le nez de Cléopâtre était-il vraiment particulièrement joli ??
Vous saurez tout à ce sujet en découvrant notre kit consacré à Cléopâtre ! En attendant, on vous livre ici quelques pistes pour comprendre comment tout a commencé…

Amour, gloire et beauté

Pas besoin d’avoir vu la célèbre série télé de nos grands-mères pour savoir que la gloire est souvent liée à l’amour. Et l’amour à la beauté !

Cléopâtre, la gloire c’était son moteur. Pas seulement sa gloire à elle mais celle de tout son peuple, les Égyptiens, à qui elle voulait redonner fierté et puissance. Il faut dire que depuis que ses ancêtres avaient commencé à régner 300 ans plus tôt, l’Égypte avait perdu de sa splendeur. Mais Cléopâtre entendait bien relever le niveau, et lorsque Cléopâtre veut une chose, autant vous dire que c’est du sérieux.

Le nez de Cléopâtre, une histoire Little io
Cléopâtre et César,
détail du’n tableau de Pierre de Cortone au musée des Beaux-Arts de Lyon.

Toutes ses décisions, toutes ses actions, sont tournées vers ce rêve. Et comme elle est une femme politique de génie, elle sait tisser les meilleures alliances pour parvenir à ses fins !

César d’abord, puissant conquérant qui domine la vie romaine, puis Marc Antoine, qui représente Rome en Orient après la mort de César. L’un après l’autre, ils succombent aux charmes de Cléopâtre. Car, en plus d’être intelligente, Cléopâtre est ambitieuse, et ça, c’est irrésistible pour ces hommes de pouvoir.

Alors, Cléopâtre était-elle belle ? C’est ce que rapporte la légende. Les écrivains Romains ont décrit une femme aux charmes puissants, si on les écoutait on penserait que Cléopâtre est une ensorceleuse ! Mais attention, vous découvrirez dans le kit que ces auteurs ne portaient pas un regard neutre sur la Reine d’Égypte… Alors, vérité historique ou légende ? Il faut naviguer entre les deux et reconnaître que Cléopâtre, en se faisant aimer de César puis de Marc Antoine, a sans doute changé le cours de l’Histoire.

Comment est née la légende du nez de Cléopâtre?

 » le nez de Cléopâtre, s’il eût été plus court, toute la face du monde aurait changé « 

Blaise Pascal

Et voilà, c’est Blaise Pascal qui, 1600 ans après la mort de Cléopâtre et sans jamais avoir vu le nez de la principale intéressée, a semé la graine de la légende… Pascal utilise l’histoire de Cléopâtre pour illustrer son propos sur les causes et leurs effets. Des causes parfois insignifiantes, comme la séduction qu’exerce une personne sur une autre, peuvent avoir de grands effets ! Imaginons, si Cléopâtre n’avait pas séduit César… Son frère, contre qui elle s’élevait et dont les rêves de pouvoir furent anéantis par César, aurait peut-être renversé César et qui sait, pris le pouvoir sur Rome ! Alors oui, la face du monde aurait changé !

Si vous offrez à vos enfants notre kit consacré à Cléopâtre, vous les entendrez chanter :  » Cléopâtre a mené César et Marc Antoine par le bout du nez « . Ils auront parfaitement compris le pouvoir que la dernière Reine d’Égypte exerça sur ces deux hommes puissants !

La vérité sur le nez de Cléopâtre

Personne ne saura jamais très bien dire à quoi ressemblait Cléopâtre, car les rares portraits sculptés qui existent montrent des traits tellement différents qu’il est impossible d’y voir clair. Le profil de Cléopâtre apparaît sur des pièces de monnaies, mais, là encore, il est difficile de distinguer si son nez a une particularité. Il était sans doute ordinaire, mais non moins placé au milieu du visage d’une femme extraordinaire, dont la vie est tellement sensationnelle qu’elle a inspiré quelques légendes.

Le nez de Cléopâtre, une histoire Little io

Car il en existe d’autres, des légendes autour de la vie de Cléopâtre ! Vous voulez savoir maintenant si elle s’est vraiment laissée mordre par des serpents ? Si elle a vraiment avalé une perle précieuse pour impressionner Marc Antoine ? Notre kit vous apprendra l’origine et le sens de toutes ces anecdotes qui nous permettent de mieux comprendre qui était vraiment Cléopâtre !

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C’est quoi, le mythe de Prométhée ?

Ce qui est bien quand on devient parent, c’est qu’on réapprend sans cesse des choses passionnantes qu’on avait oubliées. Pour le bien de nos chères enfants, nous voilà à réviser les conjugaisons, les premiers hominidés et le paléolithique, la succession des régimes politiques de la Révolution à la Ve République, sans oublier le cycle d’évolution des papillons… Et le plus fou c’est qu’on adore ça, même ce qui nous passait par-dessus la tête quand on avait leur âge!

Chez Little io, nous avons souvent rencontré des parents heureux de partager nos contenus culturels avec leurs enfants. On en a entendu, des « J’avais complètement oublié cette histoire », « Tout remonte à la surface », « Je n’avais jamais compris la signification de ce mythe », « Je n’avais jamais considéré cet artiste sous cet angle »… Bref, connaître les mythes c’est bien, mais s’interroger sur leur symbolique en s’appuyant sur le regard des artistes, c’est mieux!

C’est qui, Prométhée?

Prométhée est un Titan. Il est fils de Japet et frère d’Atlas. Les Titans sont les enfants de la Terre, Gaia, et du Ciel, Ouranos. Ceux avec qui la mythologie grecque a commencé. Ils faisaient régner la violence et le désordre sur la Terre. Zeus, bien que fils de Titan, aimait quand à lui l’ordre, la paix et l’harmonie. Il a mené une guerre contre les Titans et a changé le monde. Prométhée avait observé cette guerre sans prendre parti, si bien que lorsque Zeus est devenu Roi des Dieux, il a laissé Prométhée, à qui il n’avait rien de particulier à reprocher, libre de vivre aux côtés des Olympiens.

Il a fait quoi, Prométhée?

Zeus a confié une mission à Prométhée: créer des êtres humains. Prométhée a mélangé de la terre et de l’eau et il a façonné des créatures, que la déesse Athéna a animées en leur insufflant la vie. Au contraire des animaux, les créatures de Prométhée étaient sans défense, sans fourrures, sans force particulière. Alors pour les aider à vivre, Prométhée leur a appris à utiliser le feu qu’ils trouvaient de temps en temps sur la terre, lorsque Zeus envoyait la foudre depuis l’Olympe…

Le mythe de Prométhée Little io
PROMÉTHÉE, JAN COSSIERS, 1637

Pourquoi Prométhée est un héros?

Après une brouille -que nous racontons en détail dans notre kit-, Zeus a puni les hommes en leur enlevant le feu. Prométhée a trouvé cela injuste: ses créatures n’avaient aucune chance de survivre sans le feu. Il a donc volé le feu aux Dieux pour l’offrir définitivement aux hommes, défiant ainsi la volonté de Zeus.
Son châtiment est célèbre: enchaîné au mont Caucase, Prométhée a souffert une éternité. Un rapace venait chaque jour lui dévorer le foie, qui repoussait chaque nuit… Prométhée a donc souffert pour ses créatures, nous les hommes: il est le bienfaiteur de l’humanité.

Quel est le sens de ce mythe ?

Ce mythe est l’un des plus essentiels parmi le réservoir de légendes que les Grecs ont imaginé: il nous parle du combat entre le bien et le mal, il raconte la création de l’humanité, il nous invite à comprendre la symbolique du feu, qui est d’une richesse passionnante. Et il nous montre qu’une révolte peut être saine si elle est nourrit par une injustice. Avec Prométhée, les enfants comprendront que se révolter et souffrir pour une cause juste, cela peut nous transformer en héros! Inspirant, n’est-ce pas?

Le mythe de Prométhée Little io
RED CANNA, GIORGIA O’KEEFFE, 1924

Comment on fait pour expliquer tout ça aux enfants?

Eh bien, c’est justement pour raconter toutes ces histoires et rendre tous leurs symboles clairs et faciles à comprendre que nous avons inventé les Kits Little io! Un podcast passionnant raconte le mythe en détail. Puis, lorsque les événements et les personnages sont bien familiers de chacun, les artistes entrent en scène: des chefs-d’œuvre décryptées pas à pas permettent de montrer aux enfants les symboles que porte le mythe. Car les artistes voient et rendent visible ce que nous ne « voyons » pas toujours. C’est leur super-pouvoir. Face aux œuvres sélectionnées, notre pensée se met en mouvement, l’art accompagne notre réflexion, éclaire toute cette histoire et amplifie sa lecture d’un niveau symbolique !
Voilà, il ne vous reste plus qu’à vous laisser guider par notre petite mascotte. Elle est là, douce et drôle à la fois, pour accompagner les enfants et les adultes sur le chemin merveilleux de l’art et de la connaissance…

Kit Little io Prométhée

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Nouvelles expressions françaises tirées de la mythologie grecque

La mythologie, ce réservoir de légendes édifiantes, a offert à la langue française de nombreuses expressions imagées. Notre premier article consacré à ce sujet, vous a tellement plu que nous revenons avec de nouvelles expressions françaises tirées de mythologie grecque à découvrir en famille puis à raconter autour de vous !

1. Se perdre dans un dédale

Se perdre dans un espace qui est un vrai labyrinthe

Dédale était le nom d’un architecte légendaire, à qui l’on attribut la construction du Palais du roi Minos en Crète. C’est à Dédale que Minos confia la construction du fameux labyrinthe dans le quel on enferma le minotaure. Cette créature féroce, moitié homme moitié taureau, se nourrissait de chair humaine : il fallait donc mieux l’enfermer dans un endroit d’où il ne pourrait jamais sortir ! Chaque année, les Grecs, qui avaient perdu une guerre contre Minos, livraient douze jeunes garçons et douze jeunes filles. Les pauvres enfants entraient dans le labyrinthe et s’y perdaient avant d’être dévorés par le monstre.
Se perdre dans un dédale est donc une expression qui fait référence au nom de cet architecte et à son légendaire labyrinthe.

Little io - 5 nouvelles expressions française tirées de la mythologie grecque

2. Un travail de Titan

Un travail immense qui demande beaucoup de force

Les Titans sont les enfants de Gaia, la Terre, et d’Ouranos, le Ciel. Cronos était l’un d’eux. Il craignait d’être un jour tué par ses enfants, qu’il dévorait pour échapper à ce funeste destin. Zeus, son dernier né, a été caché juste après sa naissance et lorsqu’il devint un grand et fort jeune homme, il décida de se battre contre Cronos, qui régnait avec violence sur le monde. Zeus, qui aimait la paix et l’harmonie, dirigeait le clan des Olympiens. Les poètes racontent qu’un jour les Titans entassèrent des pierres pour atteindre les Olympiens tout en haut du ciel où ces derniers séjournaient. Entasser des rochers, des pierres, créer des montagnes: un travail gigantesque ! C’est pour cela qu’on désigne par l’adjectif titanesque un travail immense, qui demande une force surhumaine.

Little io - 5 nouvelles expressions française tirées de la mythologie grecque

3. Le calme olympien

Une atmosphère calme et douce

Face aux Titans, les dieux de l’Olympe faisaient figure de sages ! Même si certains se livraient de temps en temps à des démonstrations de force, leur roi, Zeus, veillait à l’harmonie. Il aimait la paix et avait divisé les forces du monde entre les dieux pour que tout tourne parfaitement dans l’univers ! Et sur l’Olympe, un calme presque parfait régnait la plupart du temps !

4. Une force herculéenne

Une force extraordinaire

Hercule était un demi-dieu, fils de Zeus et de la plus jolie femme de la Terre. Zeus avait souhaité la naissance de ce fils car il voulait un allié, un fils capable de faire régner la paix et l’harmonie sur la Terre comme lui le faisait sur l’Olympe. Hercule a ainsi débarrassé le monde de créatures féroces qui violentaient les hommes, détruisaient leurs récoltes, les empêchaient de vivre en paix. Le lion de Némée, l’hydre de Lerne, le sanglier d’Érymanthe et bien d’autres ont ainsi été vaincus par Hercule, animé par le désir de faire le bien autour de lui. Hercule faisait preuve de courage bien sûr, mais il utilisait aussi sa force immense, la force d’un demi-dieu, qui impressionnait les simples hommes de la terre et forçait leur admiration…

5. Le talon d’Achille

Le point faible

Achille est un légendaire guerrier grec. Il a été tué pendant la guerre de Troie par une flèche qui l’a atteint au talon, seule partie vulnérable de son corps. En effet, aucun autre endroit de son corps ne pouvait être blessé depuis que sa mère l’avait trempé dans les eaux du fleuve Styx, alors qu’il n’était qu’un enfant. Pour ce bain protecteur, elle avait tenu son fils par le talon, afin que presque tout son corps entre en contact avec les eaux protectrices. Hélas, le troyen Pâris, guidée par Apollon qui connaissait le secret d’Achille, décocha une flèche pile sur le talon du valeureux Achille, qui mourut de cette blessure. Le talon d’Achille désigne donc le point faible d’une personne, le domaine dans lequel on est vulnérable. Alors, quel est ton talon d’Achille ? Les maths ? Le sport ? La cuisine ??

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L’origine du nom des mois de l’année

Au fil du temps, nous nous sommes habitués aux noms des mois présents dans nos calendriers. Mais connaissez-vous l’origine des mois de l’année ? Découvrez d’où ils viennent et ce qu’ils signifient !

Mars est arrivé ! C’est le moment parfait pour vous parler de l’origine du nom des mois de l’année ! Des informations ou anecdotes à partager sans modération avec les enfants tous les premiers du mois sur le chemin de l’école !

Les mois de l’année

Les noms des mois tirent leur origine de l’Antiquité : la plupart font référence à des noms illustres de la mythologie et de la vie politique romaine.

Chez les Romains, l’année a d’abord compté 10 mois (les plus petits sauront-ils combien de mois comporte notre année ?) et chacun est désigné par un simple numéro d’ordre : le premier, le deuxième, etc… Mais bien vite les numéros ont laissé la place à des noms soigneusement choisis.

Les origines des noms

  • Mars (Martius)

C’est le premier mois de l’année, qui est dédié à Mars, le dieu de la guerre.
Mars occupait une place particulière dans le panthéon romain. Il est le père de Romulus, fondateur mythique de Rome et il est le protecteur de l’aristocratie militaire, qui exerçait un pouvoir essentiel dans ce monde encore loin d’être pacifié.

  • Avril (Aprilis)

Le deuxième mois était peut-être dédié à Cybèle, déesse de la nature sauvage et représentée comme la « mère des dieux », ou à Apollon (Aperta est le surnom qui lui était donné), dieu des arts, de la divination et de la lumière et l’un des héros préférés de Little io !

  • Mai (Maius)

Selon certains, Mai est dédié à Maia, déesse de la fertilité et du printemps chez les Romains. Mais d’autres disent que ce mois est dédié à Jupiter, dieu qui gouverne la terre et le ciel, ainsi que tous les êtres vivants s’y trouvant (Maius est son surnom).

  • Juin (Junius)

Il est dédié à Junon, la reine des dieux et épouse de Jupiter. Elle est décrite comme la déesse de la maternité et du mariage. D’ailleurs, dès l’Antiquité, de nombreuses personnes se mariaient en juin, car les jeunes couples souhaitaient obtenir la bénédiction de Junon … et cette tradition continue encore aujourd’hui, même si les considérations météorologiques expliquent aussi ce boom des mariages en juin !

  • Juillet (Julius)

On appelait ce mois Quintilis (le cinquième) jusqu’en l’an 15 après J-C. Le sénat romain décide alors de le renommer Julius, en mémoire de Jules César. Pourquoi donner à ce mois son nom ? Non pas parce qu’il s’agit du mois de naissance de Jules César, mais parce que c’est après sa réforme à lui, Jules, que le système calendaire a encore évolué et que le principe des années bissextiles a été conçu.

  • Aout (Augustus)

La même année, le sénat renomme aussi Sextilis (le sixième) en Augustus, en l’honneur d’Octave, le fils adoptif de Jules César, devenu Empereur Romain et qui régna sous le nom d’Auguste jusqu’à sa mort en 14, un an avant ces changements de noms, donc.

  • Septembre (le septième), Octobre (le huitième), Novembre (le neuvième), Décembre (le dixième)

Ces quatre mois sont nommés d’après leurs places dans le calendrier, de la septième à la dixième place. Souvenez-vous : l’année commençait en mars ! Septembre était donc bien le septième mois de nos amis les Romains !

Et l’année se terminait ainsi. Jusqu’aux environs de 700 avant J-C., où les Romains ont ajouté janvier et février, pour mieux équilibrer l’écoulement du temps.
Au début, février venait avant janvier, qui marquait un passage entre la fin de l’année passée et le début de la suivante, comme vous le lirez plus bas. On a ensuite inversé ces deux mois, et, enfin, vers 150 avant J.-C., on a désigné janvier comme le premier mois. Mais on ne change aucun nom, sauf en 15 après J.-C., où le cinquième et le sixième mois prennent les noms de César et d’Auguste, comme vous l’avez lu plus haut.
Septembre, octobre, novembre et décembre quant à eux ne changent donc pas de noms, même s’ils sont devenus les neuvième, dixième, onzième et douzième mois ! Pour bien faire, il eût fallu renommer septembre en novembre, octobre en décembre, novembre en undécembre et décembre en duodécembre : vous imaginez l’embrouille pour ces pauvres Romains, qui ont préféré ne rien changer, quitte à s’entendre dire « Ils sont fous, ces romains ! »…

Ceci dit, reprenons :

  • Janvier (Januarius)

Il est dédié à Janus, une divinité romaine représentée avec deux têtes, l’une regarde vers le passé et observe l’année qui se termine, l’autre regarde vers le futur et prie pour que l’année à venir soit fertile et heureuse. Il était donc logique que Janvier termine l’année, comme ce fût le cas pendant longtemps, ou bien commence l’année, comme c’est le cas aujourd’hui.

  • Février (Februarius)

C’est le mois des purifications (februare signifie purifier en latin) avant le renouveau du printemps…

Et voilà, une nouvelle année peut commencer !
À ce sujet, pensez-vous que la barre chocolatée Mars doit aussi son nom au dieu guerrier, propre à donner l’énergie de se battre (« Un Mars et ça repart ») ?
Hélas, nous allons vous décevoir : Mars est tout simplement le nom de Franklin Clarence Mars, qui fonda en 1911 la Mars Candy Factory pour commercialiser des bonbons. La barre Mars a quant à elle été créée en 1932.


Saurez-vous vous souvenir, sans relire, de la signification de chaque mois de l’année? Vous pouvez vous amuser à en famille à retrouver à quel dieu ou quel numéro correspondent vos mois de naissance respectifs. Et pour ne jamais oublier ces infos passionnantes, pensez en début de mois à en reparler, main dans la main sur le chemin de l’école, ou autour du premier petit déjeuner du mois !

Pour apprendre, comprendre et s’amuser avec ces dieux, mais aussi avec l’Histoire, les héros et tous les mythes, découvrez nos super kits !

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L’origine des jours de la semaine

Lundi matin, l’empereur, sa femme et le p’tit prince… : vous connaissez ? Aujourd’hui on s’intéresse à l’origine des noms des jours de la semaine, ces sept mots qui sonnent comme une joyeuse comptine !

Une nouvelle semaine qui commence…  Profitez-en pour partager avec les enfants ces anecdotes culturelles et amusantes sur le chemin de l’école !

Les jours de la semaine

Nommer les jours de la semaine est une pratique attestée par les premiers documents écrits par l’homme, à l’époque de la civilisation babylonienne : chaque jour de la semaine était associé à un dieu, qui lui-même était associé à une étoile ou une constellation. Durant l’Antiquité, les Grecs et les Romains ont adopté le même système.

Les romains, remarquant la présence dans le ciel de sept points plus lumineux que les étoiles, donnèrent à chacun d’eux le nom d’une divinité. Ces sept formes étranges sont en réalité des astres dont les noms nous sont familiers puisqu’il s’agit du Soleil, de la Lune, de Mercure, de Vénus, de Mars, de Jupiter et de Saturne. Vénus, plus brillante que les autres, est aussi connue sous le nom d’étoile du berger car elle guide les gardiens de troupeaux dans l’obscurité de la nuit.

Petit à petit, les noms de ces astres ont été associés aux jours de la semaine, ainsi chaque jour offrait l’occasion de fêter et révérer les principales figures du panthéon romain. Chacun à tour de rôle, pour ne vexer personne et s’assurer la protection de tous !

Les origines des noms

  • Lundi (Lunaes Dies)

Déesse de la lune chez les Romains, Séléné (Luna en latin), donne son nom au lundi, « jour de la lune ». En effet, tous les jours de la semaine doivent leur suffixe « di » au latin « dies », signifiant « jour ».

  • Mardi (Martis Dies).

Mardi vient de Mars, dieu de la guerre et de la victoire. 

  • Mercredi (Mercurii Dies)

C’est un dérivé de Mercure, dieu du commerce et messager des autres dieux.

  • Jeudi (Jovis Dies)

Il tire son origine de Jupiter, dieu du ciel et du tonnerre.

  • Vendredi (Veneris Dies)

Ce jour est dédié à Vénus, déesse de la beauté et de l’amour.

  • Samedi (Dies Saturni)

Samedi fait référence à Saturne, le dieu de l’agriculture. Si l’anglais a conservé la mémoire du dieu romain, le français est devenu, sous l’influence chrétienne, Sambati Dies, le septième jour, considéré comme un jour de repos.

  • Dimanche (Dies Dominica)

Le dernier jour de la semaine est à l’origine le jour de Sol, frère de Séléné chez les romains. Là encore les Anglais, avec leur Sunday, ont gardé la trace de cette origine, tandis que notre français, sous l’influence des chrétiens, a transformé ce jour en Dies dominicus « jour du Seigneur ».


Saurez-vous, avec vos enfants, retenir l’origine des jours de la semaine ? On vous suggère aussi de vous amuser à comparer les noms des jours de la semaine en français avec les même mots dans les langues que vous connaissez !

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5 expressions françaises tirées de la mythologie grecque

La langue française garde la trace d’épisodes fabuleux des aventures des dieux, des hommes ou des créatures mythologiques. Certaines expressions françaises évoquent de célèbres récits de la mythologie, d’autres insistent sur un trait caractéristique d’un personnage dont le nom nous est devenu familier. On vous dit tout sur l’origine et le sens de 5 premières expressions, en attendant d’autres articles sur ce thème infini !
Merci aux enfants qui nous offrent leurs dessins riches de symboles à la fin de nos ateliers !

1. Ouvrir la boite de Pandore

Déclencher sans le vouloir des évènements catastrophiques ou néfastes

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Zeus, le roi des dieux, est jaloux de la popularité du Titan Prométhée, qui lui a volé le feu pour le donner aux hommes  ! Il décide de se venger… en offrant à Épiméthée, le frère de Prométhée, une belle femme nommée Pandore. Épiméthée, dont le nom signifie « celui qui agit avant de réfléchir », accepte ce cadeau sans hésiter, oubliant qu’il doit toujours se méfier des dieux ! Les deux époux reçoivent en cadeau de mariage une boîte bien mystérieuse, qu’ils ne doivent jamais ouvrir. Mais un jour, Pandore trop curieuse ouvre cette boîte. Malheur ! Tous les maux de l’humanité s’en échappent : la vieillesse, la maladie, la guerre, la jalousie… L’espérance s’échappe en dernier, et heureusement pour nous !

2. Être narcissique

Être en admiration devant soi-même

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Narcisse est un très beau jeune homme, mais aussi très fier et solitaire. Beaucoup de jeunes gens tombent sous son charme, mais aucun ne l’intéresse ! Un jour, la déesse Némésis le maudit et le condamne à aimer sans être aimé en retour. Quelque temps plus tard, alors que Narcisse se promène seul en forêt, il se penche au-dessus de l’onde d’un ruisseau pour étancher sa soif. Face à son reflet, il ne peut retenir son émotion et tombe amoureux de son beau visage ! En admiration devant l’image de lui-même, il oublie la faim, la soif, la vie, qu’il perd dans cet amour impossible.

3. Être médusé

Être stupéfait, figé face à un spectacle saisissant

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Méduse est la plus célèbre des trois Gorgones, mais aussi la plus belle. Un jour, Poséidon tente de la séduire dans le temple dédié à Athéna. La déesse outragée se venge en transformant les trois Gorgones en monstres et attribue à Méduse des cheveux en serpents et un regard qui change en pierre tous ceux qu’elle regarde. Fuie et crainte, elle vit recluse jusqu’à ce que Persée la tue en se servant de son bouclier comme miroir !

4. Perdre le fil 

Ne plus suivre le sens d’un discours ou d’une conversation

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Ariane est la fille du roi Minos et la demi-sœur du Minotaure, cette créature mythologique mi-homme, mi-taureau, enfermée dans le labyrinthe de Dédale. Lors de la venue de Thésée, elle tombe éperdument amoureuse de lui et se résout à l’aider à vaincre le Minotaure. Elle lui offre alors une bobine de fil que le héros déroule derrière lui afin de ne pas se perdre dans le labyrinthe. Après avoir vaincu le monstre, Thésée n’a plus qu’à rembobiner le fil dans l’autre sens pour retrouver la sortie et sa bien-aimée !

5. Tomber de Charybde en Scylla

Aller de mal en pis, s’écarter d’un grand danger pour tomber dans un plus grand encore

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Charybde et Scylla sont deux monstres marins qu’Ulysse rencontre durant son odyssée. Situés l’un en face de l’autre, Charybde est une bouche immense pleine de dents, qui aspire la mer et tout ce qu’elle porte, dans un gigantesque tourbillon. Scylla est un monstre à six têtes qui dévore les marins assez imprudents pour s’approcher. Les navires, forcés de passer entre les deux monstres, ne peuvent éviter l’un sans tomber sur l’autre. Seul Ulysse parvient à leur échapper pour rentrer chez lui, auprès de Pénélope !


Après la lecture de cet article, vous serez sans doute plus attentifs aux expressions françaises tirées de la mythologie que vous utilisez dans la vie de tous les jours ! Connaissiez-vous ces cinq exemples ? Quelles expressions tirées de la mythologie utilisez-vous au quotidien ? Connaissez-vous leur origine ? Dites-nous tout !

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